Petit texte sur le féminisme - 8 mars 2020
Le mois de mars est arrivé !
Le mois des combats acharnés, des luttes, des revendications, des poings levés, pour dire le 8 mars, la journée pour se rappeler que nous les femmes de toutes parts, de toutes nationalités, sans frontières, sans religions, sang tabou, ne sommes toujours, ni libres, ni égales, ni respectées, dans notre intimité, nos droits civiques, politiques et morales.
Nous sommes la moitié de l’humanité. Nous sommes la nuit, nous sommes le ventre qui enfante, nous sommes le sein qui nourrit. Nous sommes celles qui reconstruisons, ce que les hommes détruisent.
Le mois de mars est arrivé !
Et tous, pour une fois, derrière le 8 mars, se rêvent “féministes”. Ce mot, si durement malmené toute l’année est plébiscité dans tous les quartiers, sur nos ondes et à la télé. Mais pourquoi donc ? Pour vendre mon ami ! Il n’est pas question de s’engager, ni de penser révolution ! D’ailleurs, ils l’ont bien compris à l’académie. Ils ont élu des “Artistes”. Oui, à bas les féministes ! Les oeuvres ne sont pas créés par des hommes, (ni des femmes), mais par des Artistes…
Le mois de mars est arrivé !
Adèle, Aïssa et toutes les victimes, Nous toutes, les collectifs du 8 mars, les associations… Nous sommes les femmes de l’ombre, celles qui toute l’année, se battent, vous soutiennent, vous épaules, celles qui collectent des serviettes pour les sans-abri, celles qui vous écoutent lorsque vous vous faites tabasser, violer, violenter, agresser, insulter… Nous sommes les féministes de l’ombre qui le 8 mars, ne se revendiquent pas féministe d’un jour. mais de tous les jours. Nous ne vendons rien, nous tendons la main, nous taguons les murs, nous rebaptisons les rues, vêtus de nos habits de sorcières.
Le mois de mars est arrivé !
L’heure de se lever et de se barrer ! L’heure de dire “Fuck” ! aux soi disants “puissants”, de dire non, encore et toujours aux dominations, aux silences, aux oppressions.
De quoi avez-vous peur messieurs ?
De nous, femmes, vivantes, vibrantes, éclatantes, maternantes...
Oui, nous crierons en choeur “La honte !!!”, 100 fois, 1000 fois, s’il le faut !
Nous le martèlerons ! Nous, les femmes de l’ombre.
Joy